Dans l’ère de l’ubérisation de l’information, continuer à croire au journalisme de terrain, pratiqué dans les règles de l’art, est un challenge. Y faire adhérer les étudiants en journalisme est une aubaine.

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Le journalisme de terrain a cette vertu de mettre l’étudiant / journaliste au cœur de l’événement et de ses péripéties, de lui faire rencontrer les acteurs et les protagonistes de l’actualité, de recueillir faits et témoignages, de vérifier, recouper, faire confronter les données récoltées…

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Le journalisme de terrain permet de déployer créativité, intuition, émotions, perceptions sensorielles… durant la préparation et la réalisation de leurs reportages, les étudiants se sont préparés à mettre leurs cinq sens en éveil lors de leur rencontre avec les espaces, les acteurs et les faits à reporter. Le journalisme de terrain permet aussi à nos futurs journalistes de côtoyer les acteurs de l’actualité qu’ils reportent : officiels, acteurs associatifs, Monsieur et Madame tout le monde… acteurs tous azimuts que les étudiants auront à interroger, comprendre et fréquenter tout au long de leur carrière professionnelle.

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Vivre en totale immersion est une expérience que les étudiants ont le plein droit de vivre avec son lot d’aventures : se tester à un genre noble, pratiquer un journalisme, qui certes est en perte de vitesse, mais qui répond aux normes professionnelles, qui tient compte des valeurs éthiques devenus aujourd’hui le rempart contre la médiocrité.

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Au final, les étudiants ont pu savourer les vertus de déployer un style rédactionnel respectueux des standards en vigueur, et de relever le défi de ne retenir que les informations respectueuses de la véracité des faits. Une prouesse à l’ère de l’hégémonie des Fake News !

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Le journalisme de qualité c’est le fond. C’est aussi la forme !

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Nos étudiants ont déployé leurs connaissances en matière d’editing pour mettre en forme, illustrer, produire, avec les moyens de bord, un blog dédié à la mise en ligne de nos reportages pour partager, à une large échelle, la quintessence d’un semestre d’immersion dans le journalisme de terrain.  

 

Non. Le journalisme n’est pas mort ! Il revit dans les plumes des journalistes en devenir. Il fait toujours rêver.

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Amen !

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Nadia Lamhaidi